Présentation

Posté par Jean-Jacques le 29 décembre 2009

L'aspect félin du cycliste

Vous êtes déjà venu ?  les nouvelles fraîches sont :

  • dans la marge à droite en rubrique  »derniers articles », par ordre croissant d’ancienneté (le plus récent en tête donc)
  • ou juste ci-dessous en faisant défiler cette page avec la molette de votre mulot (des champs) ou souris (des villes).

Vous découvrez ce magnifique blog ? voici la présentation : 

Et bien voilà, je cède à l’affectueuse et insistante pression de mon entourage familial - enfin, d’au moins un de ses membres parmi les plus proches – et me lance dans le blogging blogage (?) pour exposer mes états d’âme et aventures ou péripéties diverses de cycliste au quotidien.

Pour ma vie privée, vous repasserez : elle reste privée.

Bon, il me reste à me familiariser avec ce truc pour créer des catégories, publier des articles, insérer des photos… en attendant je vais déjeuner : bon appétit ! 

De retour avec un cerveau approvisionné en calories, je remarque que le titre de mon blog est trompeur puisque en fait j’en suis à 3 vélos (à ce jour) :

  1. Petit-Nuage : vélo de route en acier Columbus SLX, convertible en randonneuse légère, monté à partir d’un cadre d’occasion sur lequel j’ai installé ou fait installer des pièces achetées ou chinées un peu partout 
  2. CA2000 (clin d’œil à une série TV) : VTT Cannondale F2000SL en aluminium
  3. Mon Précieux : fat beach-cruiser acheté en oct. 2017 pour flâner en ville ou me balader pas trop loin sur un trajet (j’ai tout de même déjà fait 80 km à son guidon)  sans trop de relief, éventuel vélotaf occasionnel pour la belle saison
  • N° 1 , mon premier achat (d’occasion), un vélo de route en acier, est parti en déchetterie après avoir été dépouillé de ses roues, dérailleurs et freins (j’espère qu’il a été recyclé hu! hu! hu!)
  • Le Professionnel, un Peugeot de route junior en acier pour mon p’tit dernier, a été vendu (au même prix que je l’avais acheté) car devenu trop petit pour son utilisateur
  • Guylène : randonneuse « lourde » en acier Columbus SLX, poursuit sa vie reconvertie en vélocollège depuis mai 2018 (du coup, elle a été allégée de son porte-bagage avant et de la dynamo sous bases)

 

 

 

 

 

YES YOU CAN !

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Test Oxylane e-bike / Tilt 500 E

Posté par Jean-Jacques le 7 décembre 2023

Test du vélo pliant Décathlon Oxylane e-bike Tilt 500-E

Oxylane fiche tech

Vélo pliant à assistance électrique acheté d’occasion chez Décathlon Tarbes (rayon « seconde vie ») équipé de deux options : un rétroviseur et un porte-bagage (poids maxi supporté : 15kg) avec système pour clipser un siège enfant (non car il serait à hauteur de parechoc de voiture – merci @TomDussycle sur XTwitter) pour clipser je ne sais pas encore quel équipement.

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L’assistance est modeste : batterie de 187 Wh (24V / 7,8 Ah) moteur brushless 250W délivrant un couple de 26 Nm

Sans activer l’assistance, j’ai trouvé le vélo vif, offrant un bon rendement sur le plat ou le faux-plat montant grâce à 6 vitesses bien étagées pour passer facilement des montées jusqu’à 2-3 % voire 4 % (au pifomètre)

Sur mon parcours routier de livraison Tarbes – Pau (52km en moins de 3h malgré deux longues pauses) je n’ai utilisé l’assistance que pour la longue côte de Ger, puis 3 vallonnements un peu prononcés jusqu’à Soumoulou, et enfin une montée presque jusque dans le centre historique de Pau (des côtes aux env. de 6-7%) : pas de sensation de « coup de pied aux fesses » qui propulse mais plutôt, tout en jouant du dérailleur, un accompagnement en douceur dont on réalise l’efficacité lorsqu’on désactive l’assistance.

Attention, comme sur tout VAE il faut veiller à ne pas trop appuyer son pédalage sinon le capteur de couple (?) considère que l’assistance est inutile et la coupe.

La commande de cette assistance est d’ailleurs assez aisée même avec des gants d’hiver (je suis parti alors qu’il y avait de la gelée blanche)

Sur le plat, les faux-plats ou les montées peu prononcées, sans assistance le vélo s’est comporté comme n’importe quel autre vélo et peut-être même mieux que certains malgré son poids : en réglant au plus bas la hauteur du guidon j’ai obtenu une position plus dynamique que sur mon Brompton (je fais 1,81m), confirmée par les radars pédagogiques de la petite D234 après Soumoulou qui ont affiché des vitesses (~ 28 km/h) proches de celles atteintes avec mon vélo de route-rando.

Mise à jour du 8/12 après un 1er aller/retour domicile-travail : « J’ai compris ce que tu disais. Ce vélo est vraiment super, c’est comme si j’étais au volant d’une petite citadine pratique qui se faufile partout. »

Points positifs

* vélo comme neuf (semble avoir très peu roulé) avec deux accessoires optionnels appréciables (le rétroviseur et surtout le porte-bagages)

* prix très intéressant par rapport au tarif neuf (je ne le divulgue pas car c’est un cadeau d’anninoël)

* garantie : 2 ans

  1. console de commande de l’assistance facile à manipuler en roulant même avec des gants d’hiver
  2. de nuit phare offrant un faisceau satisfaisant en largeur comme en profondeur pour rouler à allure modérée (mais voir le bémol ci-dessous)
  3. freins v-brake efficaces (par temps sec)
  4. guidon réglable en hauteur pour choisir entre une position relevée ou plus dynamique penchée en avant
  5. direction vive (tourne dans un mouchoir de poche)
  6. bon rendement sans l’AE, notamment grâce à la roue libre 6V (cassette?) bien étagée
  7. tige de selle graduée facilitant l’utilisation par des cyclistes de tailles différentes
  8. batterie logée dans la poutre du cadre : invisible, amovible pour le rechargement chez soi (si pas de prise dans le garage) ou au travail, ou en cas de stationnement longue durée (pour éviter son vol) ou si stationnement exposé au froid (pour limiter sa décharge)
  9. poids paraissant raisonnable (impression personnelle)
  10. plié, peut être tiré en roulant pour éviter de le porter

mise à jour du 8/12 : le porte-bagage a permis l’installation des sacoches cavalières de gros volume dont mon fils a besoin pour aller travailler

Points négatifs

  1. console de commande de l’assistance fixe (amovible, elle contribuerait à dissuader le vol)
  2. éclairage ne pouvant pas être allumé sans activer l’assistance électrique au moins au niveau le plus faible (peu gênant en réalité ?)
  3. encombrement plié (surtout en largeur)
  4. pliage non verrouillé (le système d’aimants est peu puissant)
  5. vélo plié, la transmission reste exposée et la « colonne » de direction ballotte car rien ne la maintient
  6. faisceau du phare un peu trop bas et rasant (comme mon Brompton… et tous les pliants avec roues ≤ 20’’?) demandant à être complété par une lampe d’appoint (20 Lux suffisent) fixée au guidon pour rouler à bonne allure dans le noir sur revêtements dégradés
  7. manque une bavette pour prolonger le garde-boue avant
  8. selle devenant inconfortable à la longue (à partir d’1h de pédalage tout de même). Cependant je n’ai pas voulu y toucher, laissant à mon fils aîné, auquel le vélo était destiné, le soin de régler son inclinaison ou de la remplacer par une lui convenant.

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Balade parisienne 21/09/2019

Posté par Jean-Jacques le 22 septembre 2019

Parti pour rejoindre la marche pour le climat, après avoir déjeuné dans un restaurant indien près de la gare du Nord, je me retrouve en haut de la rue St Jacques, bloquée par des fourgons de pompiers. Toute le circulation motorisée est déviée mais je peux me faufiler et me retrouve derrière un cortège de manifestants cyclistes, une vélorution pour le climat.

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Ne sachant pas où en est le cortège pédestre au parc du Luxembourg, je décide de les suivre. Nous descendons vers le bd de l’Hôpital (on apprend les troubles entourant le cortège pédestre et l’utilisation de lacrymogènes) que nous empruntons pour remonter vers la place d’Italie où nous tournons à gauche pour descendre le bd Vincent Auriol jusqu’à la Seine, face à Bercy.

C’est là que je décide de quitter la vélorution pour remonter jusqu’au quartier asiatique du bd de Choisy.

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Dans « ma » petite pâtisserie habituelle, achat d’une tartelette à la noix de coco râpée fraîche et d’un choux à la crème de thé vert et pâte de haricot rouge. Je les déguste au calme dans le parc de Choisy car la circulation depuis et vers la place d’Italie est bloquée par les forces de l’ordre.

Ensuite, je vais jusqu’à la place d’Italie, me faufile entre quelques gendarmes caparaçonnés et me joins à la fin du cortège pédestre qui a semble-t-il pu effectuer son parcours. J’ai en effet envie de voir une partie du musée dans la rue du 13ème arrondissement : certaines immenses façades d’immeubles ont été décorées On peut d’ailleurs reconnaître le style de graffeurs ayant décoré les murs de l’arrivée des trains de banlieue en gare du Nord.

Je bifurque vers l’ouest, retrouve le bd de l’Hôpital que je descends jusqu’au quartier St Paul où j’emprunte un tronçon du nouveau RER V comme vélo (réseau express vélo, appelé ailleurs REVe) qui va à terme mailler tout Paris, une large piste cyclables à 2 voies reliant désormais la place de la Bastille à celle de la Concorde.(la liaison Châtelet / gare de l’Est est finie ou quasiment)

Je retourne vers le Marais via le quai bas de la rive droite de la Seine, l’ancienne autoroute urbaine G. Pompidou désormais piétonnisée. Je rejoins la place de la République en pédalant au hasard, nez au vent. De là, trajet habituel via le canal St Martin, les bassins de la Villette, le canal de St Denis puis la voie verte qui, passant sous la gare, permet de retrouver la parc de la rive droite à Epinay/Seine, jusqu’au pont éponyme.

Le (petit) diaporama de cette après-midi

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Canoë-kayak sur l’Epte

Posté par Jean-Jacques le 31 août 2019

J’y avais pris goût l’an dernier sur la Garonne à Moissac, le plaisir fut confirmé cet été sur le lac de Lourdes, puis avec une petite descente de la Garonne dans les Htes Pyrénées grâce au club Aqua Neste d’Aventignan (65) et enfin au stade d’eaux vives de Pau (64) : j’aime le canoë-kayak.

J’ai donc fait ce matin la descente de la partie forestière de l’Epte, charmante rivière qui naît dans le Pays de Bray, du côté de Forges-les Eaux, puis passe par Gisors avant de se jeter dans la Seine à Giverny. Elle est aussi réputée auprès des cyclistes et cyclotouristes pour la qualité de sa voie verte Giverny – Gisors qui fait partie de l’Avenue Verte London-Paris.

Enghien – Gisors en train, Gisors – St Clair-sur-Epte à vélo via la fameuse voie verte (vu un cygne en vol et 3 écureuils roux) départ de St Clair-sur-Epte et arrivée à Bray-et-Lu après 2 h  de pagayage sur env 9 km

L’Epte serpente calmement entre prés et bois, quelques seuils venant pimenter un peu les sensations. L’eau fraîche et claire et le courant continu favorisent une belle variété d’algues, certaines rappelant les posidonies méditerranéennes. Les bovins en profitent eux aussi pour s’y abreuver, parfois en s’y immergeant jusqu’au ventre.(désolé, pas pris de photo)

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Vue depuis le ras de l’eau, elle prend parfois des allures de fleuve, insoupçonnable lorsque, à vélo, on la longe ou la franchit sur les ponts de l’ancienne voie ferrée de la voie verte Gisors – Giverny.

Reste que le « kayak » monoplace grand-public, dépourvu de dosseret et d’appui pour caler les genoux, devient pénible à la longue et c’est le dos et les jambes moulues que j’ai rejoint l’arrivée.

A refaire, mais autrement ? ou quand je me serai acheté des muscles de gainage. Pour le diaporama complet cliquez ici

 

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Vélo in Paris 2019

Posté par Jean-Jacques le 9 mars 2019

Aujourd’hui, je suis allé au Salon du Cycle « Vélo in Paris » qui se tient jusqu’à demain au Parc Floral de Vincennes (entrée rue de la Pyramide)

Veni, vidi, voici :

J’y ai rencontré 2 membres éminents de vélotaf.com et retrouvé un troisième, animateur d’un stand (cycliste de bon niveau, il a quitté depuis plusieurs années le métier d’enseignant pour se lancer dans le commerce du cycle)

Peu de visiteurs pour cette première édition du @VéloInParis et heureusement car relativement peu de stands, et quasiment aucun d’accessoires, équipements, matériels. Il semblerait que de nombreux fabricants et marques, méfiants, n’aient pas osé participer. Dommage.

Mais du coup, déambulation tranquille entre les stands, gâchée par une sono omniprésente d’interviews de personnalités du cyclisme (genre hall de gare : un peu saoulant à la longue).

L’AE (assistance électrique) est omniprésente : vélos de route (avec une intégration plus ou moins heureuse, parfois hideuse), VTT dont fatbikes, vélos de ville, vélos de gravel, vélocargos…

Mentions spéciales :

  • à la marque allemande Coboc : tant esthétiquement qu’en poids, l’AE ne se voit pas (quand je serai vieux, faible et pété de thunes, c’est ce genre de vélo que j’achèterai)
  • aux élégants vélos pliants Ahooga presque aussi compacts qu’un Brompton (LA référence en la matière)
  • aux beaux vélos Ernest en bambou made in Nantes (là, faudra que je gagne au Loto)

Vu aussi :
Add Bike qui propose un système pendulaire avec frein pour :
- bloquer l’inclinaison à l’arrêt, pour charger
- freiner le mouvement pendulaire si nécessaire
et chais plus quelle marque (Giant ?) qui semble pré-équiper un cintre pour la pose de leviers de freins additionnels de cyclo-cross ?

Point fort de ce salon par rapport aux versions précédentes, porte de Versailles : la piste et les nombreux vélos d’essais.

RdV pour l’édition 2020 !!

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Un ass-saver pour mon vélotaf de route

Posté par Jean-Jacques le 24 décembre 2018

Ayant donné à mon padawan Guylène, ma randonneuse et vélotaf pour mauvais temps devenue vélocollège, j’utilise donc quotidiennement Petit-Nuage, mon vélo de route.

Cependant, il est démuni de gardes-boue et j’en avais asez de me faire crépir le dos, d’autant qu’en cette fin d’année 2018, les chantiers le long de mon trajet poussent tels des champignons par un automne chaud et pluvieux.

Je me suis donc décidé à acheter un ass-saver que j’ai adapté pour le fixer dans le prolongement du porte-paquet que je laisse désormais quasiment à demeure toute l’année.   

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mine de rien, ça change la vie

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Enghien-les-Bains – Dieppe – Criel

Posté par Jean-Jacques le 11 mai 2018

Ayant réussi à obtenir le « pont » du 8 mai, l’exceptionnelle météo m’a décidé de m’aérer en allant voir ailleurs si j’y suis. Après avoir songé à la région de Troyes, j’opte finalement pour Dieppe car, depuis la découverte de l’itinéraire passant par Dangu, j’affectionne particulièrement le trajet pour monter voir la mer.

Je profite du transilien de 7h12  pour me faire déposer en gare de Méry/Oise et c’est « à la fraîche » que je longe l’Oise puis le Sausseron en remontant jusqu’à Nesles-la-Vallée (pause café) où je bifurque vers Frouville et la première difficulté, si j’ose dire, la longue mais douce montée à la sortie du hameau de Messelan, qui me hisse sur le plateau du Vexin.

Après la plongée sur Arronville, l’itinéraire emprunte les routes gentiment vallonnées des coteaux du plateau du Vexin, remontant progressivement jusque sur le plateau après Tourly, puis descendant vers la vallée de l’Epte après le hameau de Beaugrenier.

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Depuis Dangu (brève pause près du camping), une courte côte permet de rejoindre le bas de l’aimable et très normande vallée de la Lévrière qui, hormis quelques bosses, mène paisiblement jusqu’à Bézu-la-Forêt. Mais je ne m’y arrête pas, préférant conserver mon élan allant et profiter de l’absence de circulation sur la départementale pour monter jusqu’à la ferme de Rome où je fais une halte.

Juste après, je bifurque vers les agréables routes forestières de la forêt de Lyons puis la petite départementale « blanche » (sur la carte Michelin) qui monte doucement jusqu’à Beauvoir-en-Lyons où je pique-nique et refais le plein d’eau grâce au providentiel robinet du cimetière au pied de l’église.

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Après un café, direction la longue descente vers Hodeng-Hodenger et St Samson puis la grosse départementale et son long faux-plat montant qui mène à Forges-les-Eaux où le camping de La Minière offre une halte dont j’avais profité il y a quelques années.

Je ne prends pas la Voie verte vers Dieppe Arques-la-Bataille à son départ officiel car il faut descendre jusqu’à l’ancienne gare puis, après l’avoir empruntée sur quelques centaines de mètres, on doit remonter sur la route de Neufchâtel-en-Bray après avoir franchi une malcommode chicane anti deux-roues motorisés… alors qu’en traversant (facilement et rapidement) la ville, on la trouve aisément juste après un supermarché.

A partir de là, rejoindre le camping de Martigny est un jeu d’enfant, agrémenté par une pause pâtisserie à Neufchâtel-en-Bray où je me régale d’un éclair « chocolat noir et praliné croustillant » (crousti-fondant serait plus juste).

Après m’être installé au camping des 2 Rivières, où je retrouve « ma » place de prédilection, je découvre que le lundi, à Arques-la-Bataille, pour faire des courses alimentaires point de salut hors les supermarchés de la banlieue dieppoise. N’ayant pas envie de faire les quelques km nécessaires, je me contente donc de ce que propose encore la boulangerie derrière l’église, notamment du pain pour le lendemain matin.

Pour voir en détail le trajet, cliquer ici

Après une nuit bien trop fraîche pour mon fin duvet estival, je pars pour un tour dans Dieppe avant d’aller voir à quoi ressemble la région au N-E (j’avais déjà visité le S-O en…. 2011 ? Quoi ? déjà 7 ans ?) donc, après un bref circuit dans la ville, direction Martin-Eglise avec comme perspective Envermeu puis Grandcourt, Millebosc et enfin Le Tréport.

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Mais après Bellengreville, lassé de la large mais (relativement) passante D920, je décide de m’en échapper en montant vers Breuilly. Je fais bien, car cela me permet de découvrir, après la prairie du coteau calcaire, la traversée d’un bois de haute futaie puis un joli vallon verdoyant niché dans un creux du plateau.

Un peu fatigué par ma nuit blanche et les km de la veille, je décide également d’écourter la balade en rejoignant à Sept-Meules la vallée de l’Yères que je longerai jusqu’à Criel-sur-Mer et Criel-plage.

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Je fais bien car si la route est agréable, la fatigue commence à se faire sentir. Heureusement, à Criel-sur-Mer (où il n’y a pas la mer) c’est vide-greniers et un providentiel restaurant « kébab », resté ouvert au-delà de l’horaire habituel, me permet de me restaurer d’une copieuse assiette viande/ frites/ riz/ salade composée pour moins de 10€. La boulangerie fournira le dessert et me voilà avec le plein de calories pour rentrer.

Je repars ensuite en coupant au plus court mais au plus tranquille par Litteville, Tourville et enfin Sauchay-le-Haut puis le-Bas où je retrouve mon trajet aller après une longue et belle descente.

Pour voir le détail de cette boucle, cliquer ici

La nuit sera meilleure : ayant pris ma douche tôt, mon drap de bain en microfibre a eu le temps de sécher et, utilisé comme couverture sur le duvet, il m’evite d’avoir frais/froid. Je me réveille donc en pleine forme pour un petit-déjeuner non pas en plein air mais dans la salle commune du camping. Il faut dire que le vent du N-O qui s’est levé hier a passablement rafraîchi l’atmosphère et que, parti d’Enghien-les-Bains le cœur  léger et le bagage mince, je n’avais rien prévu de vraiment chaud : l’empilement de 2 t-shirts techniques aérés + un t-shirt manches longues du même métal + un coupe-vent est tout juste suffisant.

Le trajet retour se fait sans encombre, hormis une erreur de navigation qui, après m’avoir embarqué sur la N31 Beauvais – Rouen, me fait parcourir un chemin agricole, puis un chemin forestier, puis du hors piste (hormis celle des sangliers) dans une forêt de hêtres et de châtaigniers, avant de retrouver une route forestière un peu au-dessus de Bézu-la-Forêt. Je ne me suis donc pas si mal débrouillé : en combinant carte régionale Michelin indéchirable et pifomètre, le résultat fut très plaisant.

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Je retrouve la vallée de la Lévrière au bord de laquelle je fais une pause à St Denis-le-Ferment, puis rejoins Gisors en coupant par son bois. J’espérais vaguement pouvoir rentrer en train jusqu’à Pontoise mais, les cheminots ayant décidé de m’encourager à persévérer, c’est à la force des guibolles que je continue par le trajet en plaine, plus direct et roulant : Chaumont-en-Vexin, Ivry-le-Temple, Hénonville, Amblainville, etc.

Poussé par le vent favorable, j’avale rapidement les kilomètres d’autant que les chaussées entre Gisors et Amblainville ont été refaites à neuf. Je m’octroie cependant une pause à Méry-sur-Oise pour finir mes provisions et récupérer un peu avant la longue côte permettant de sortir de la vallée. Ensuite, la route ne fait plus que descendre vers Enghien où j’arrive même avant la fermeture de l’Intermarché où je peux acheter de quoi assurer mon dîner.

Pour voir cet itinéraire en détail, cliquer ici

Petit bilan chiffré : 3 jours, env. 410 km et 3 030 m de D+ (dénivelé positif) et pour voir plus de photos, il suffit de cliquer ici

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Vélo rond : sacoche de cintre

Posté par Jean-Jacques le 20 janvier 2018

J’ai reçu aujourd’hui la sacoche de cintre ronde, évidemment (cylindrique pour être précis), commandée après bien des recherches. C’est une robuste sacoche de l’armée suisse, ou un modèle refait à l’identique, en grosse toile de coton et sangles de cuir, d’un diamètre de 20-21 cm (et non 23 comme indiqué par le vendeur) et large (ou longue) de 31 cm soit, sauf erreur, un volume d’environ 10,2 litres. (merci Pythagore)

Elle devrait me permettre de transporter, autrement qu’en bandoulière, outre le nécessaire de réparation (rustines, démonte pneus et chambre à air), un petit pique-nique et/ou ou une tenue de pluie ou un blouson.

Un rapide test montre qu’elle trouve sa place mais que, vide, elle s’affaisse sur elle même en se repliant par les côtés. Après avoir envisagé une armature en forme de parallélépipède rectangle, je vais plutôt tâcher d’utiliser une feuille de plastique souple coupée à la largeur de la sacoche : en voulant reprendre sa forme plane, elle devrait épouser l’intérieur de la sacoche et donc tendre la toile tout en la stabilisant latéralement.

21 janvier : Voici ma solution moindres frais + moindre effort à base de tourillon de hêtre diam. 10 mm retrouvé dans un coin et de coudes de plomberie achetés chez le Bricoflex le plus proche : un simple cadre emmanché/collé au mastic colle-tout (fixé à la toile avec 4 pinces inox pour sous-verre) + un segment de tourillon pour rigidifier le rabat supérieur.

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27 janvier : validée !

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La sacoche étant quasiment vide, on notera que j’ai dû replier l’extrémité du rabat et des sangles, ce qui laisse présager une possibilité d’augmentation du volume utile en cas de besoin.

Reste à trouver une bandoulière pour son transport lorsqu’elle n’est pas sur le vélo. Celle d’une sacoche inutilisée fera l’affaire en attendant d’en trouver une assortie.

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Vélo rond : garde-boue et selle

Posté par Jean-Jacques le 2 décembre 2017

Enfin ! J’ai pu enfin installer un garde-boue avant afin d’être un minimum protégé lorsque je roule sur chaussée ou chemin détrempés, voire par temps de pluie.

Je me suis procuré :

  • le même garde-boue arrière que celui offert par Antoine, sur lequel (le garde-boue, pas Antoine) j’ai pratiqué deux décrochements afin qu’il s’insère entre les fourreaux de la fourche
  • un pieu adaptateur aheadset à expandeur (Décathlon) pour servir de point de fixation

et… tadaaammm 

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Alors oui, le « wishbone » de fixation est un peu lourdingue et la tête du pieu adaptateur qui dépasse en dessous, ça n’est pas très heureux, mais je vais enfin être à peu près correctement protégé du plus gros des projections de la roue avant, la preuve :

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Mise à jour du 4-12 : garde-boue avant et sa pose validés lors de mon trajet « bruineux » Enghien – Paris 15ème d’hier, avec retour en fin d’après-midi jusqu’à la gare du Nord faute d’avoir prévu un éclairage pour faire tout le retour à la nuit tombante.

Mise à jour de janvier 2018 : avant les vacances, le Père Noël m’avait livré la belle selle pas trop mastoc trouvée après des recherches assidues sur le site de VPC Chill-out.net, allemand comme son nom ne l’indique pas. D’un apparent bon rapport qualité/prix, elle vient d’être installée, testée et validée par mon postérieur lors d’un tour du parc des Chanteraines, poumon de verdure à 10 mn de ma maison, sucrée maison.

Son châssis étant un poil plus haut que celui de la selle d’origine, il m’a fallu ajuster sa hauteur en la baissant et, par conséquent, régler l’inclinaison du garde-boue.

et voilà : 

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On notera la meilleure intégration du garde-boue arrière. Seul bémol : cette selle couine lorsqu’elle « travaille » sur chaussée en état moyen ou mauvais, c’est un peu gênant (j’aime bien rouler en silence) 

Couinements supprimés grâce à quelques gouttes d’huile sur la charnière, sous le bec de la selle.

Pour découvrir la suite, cliquer ici

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Vélo rond : rétroviseur

Posté par Jean-Jacques le 26 novembre 2017

Pause canapé, l’habituel coussin chauffant/ronronnant (et parfois ronflant) contre ma cuisse droite (sa place attitrée), après un p’tit bol d’air et, surtout, la satisfaction d’avoir réussi, à défaut de belle ouvrage de compagnon, un bricolage astucieux.

A partir de pièces trouvées dans le tiroir de commode réservé aux « ça pourrait encore (re)servir » : 1 rétroviseur ovale noir btwin sur tige (sans sa fixation, cassée) + 1 support de lampe « pour conformité avec la législation » + 2 colliers autobloquants = le rétroviseur de cintre qui faisait cruellement défaut.

De plus, j’ai trouvé une vieille sonnette « ratbike » staïle qui kroïnke plus qu’elle ne dring-dring mais suffit pour avertir (quand elle le veut bien).

Du coup, j’ai profité du p’tit vent frais sous le ciel couvert pour aller faire le tour du parc des Chanteraines. J’ai bien fait : il n’y avait pas la foule des w.e. ensoleillés de la belle saison.

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La pompe, gainée d’un tronçon de chambre à air pour plus de discrétion, est désormais fixée sur le fourreau droit de la fourche et un bicycode (autocollant bleu) a été gravé sur la jonction tube de direction/cadre

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la cordelette pour attacher l’anse du U a disparu, remplacée par un discret support de Viooclip HS pour protéger la base

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le nouveau poste de pilotage presque comme si vous y étiez (on voit bien la pompe sur le côté de la fourche), encore qu’avec ce vélo, on se laisse porter plus qu’on ne conduit ou pilote.

Ce vélo est génial pour flâner, un peu moins pour vélotaffer , malgré la poursuite de son équipement avec la toute récente  pose d’un garde-boue avant

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Vélo rond : apte au vélotaf mais…

Posté par Jean-Jacques le 14 novembre 2017

J’ai récupéré mon Précieux (One ring bike to rule them all…) réparé et agrémenté d’un garde-boue arrière !

avant : WP_000127 (1)   après : WP_000246 (1)

maintenant : 

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J’ai donc décidé de profiter du beau temps de ce lundi 13 novembre pour le tester en mode « vélotaf » sur mon trajet Enghien-les-Bains / Nanterre : on pédale agréablement et régulièrement, mais… pas rapidement (sauf en descente, mais ça reste tout relatif : rien à voir avec mon vélo de route).

Donc, si on part « juste » (après avoir procrastiné en se disant « ça va, chuis encore large… ») il faut oublier toute velléité de tentative de rattraper son retard en mettant les mains en bas du cintre route pour « bourriner » avec relances en danseuse. Et les lignes droites avec vent défavorable deviennent bizarrement bien plus longues, de même que les quelques pentes de mon trajet se transforment en véritables montées…

De plus, comme la route principale du port de Gennevilliers est celle de tous les dangers pour les pneus de vélo, je ne vais pas trop tenter le Diable en y roulant sans pneus renforcés contre la crevaison. J’y circulerai à nouveau lorsque j’aurai pu garnir les chambres à air de liquide préventif avant de passer, un jour, aux pneus sans chambre à air (tubeless comme on dit en bon franglais).

Côté maniabilité :

  • on oublie les faufilages en interfile pour se mettre devant les bagnoles aux feux rouges
  • passer entre les potelets de certains passages piétons commence à relever du jeu d’adresse/maniabilité
  • de même que la négociation des virages en épingle à cheveux de certaines rampes piétons/cyclistes, pourtant bien assez larges en vélo conventionnel. De plus la pente, peut être pas aux normes PMR, fait sentir la limite du développement minimum. Du coup, j’ai dû modifié mon trajet retour pour éviter cette passerelle.

Quelques infos techniques :

  • longueur : limousine, env. 2,22 m
  • envergure : albatros, env. 76 cm
  • poids : conséquent, env. 20 kg d’après mon vieux pèse-personne (qui n’a jamais été contrôlé par le service des poids et mesures)
  • cadre : acier Cromo
  • transmission : monoplateau + moyeu à vitesses Alfine 8 (donc 8 vitesses)
  • pédales : larges à picots
  • freins : à disques, mécaniques (commande par câble)
  • roues : jantes de 26″ (type VTT) chaussées de pneus fat Vee Rubber 26 x 3.5

Reste à l’équiper d’un garde-boue avant identique au garde-boue arrière offert par Antoine, que je pense avoir trouvé (merci Internet) chez Hubert Cycles, une boutique de Reims qui vend par correspondance.

19-11 – Après avoir évalué la faisabilité de la chose, il s’avère que ce garde-boue avant ne conviendra pas. En effet, il est impossible de le fixer sous la colonne de direction car :

  1. il serait beaucoup trop haut par rapport à la roue, ce qui serait inesthétique : ce n’est pas un VTT,
  2. sa partie arrière toucherait le rond du cadre et devrait être amputée des 3/4 ou 4/5 de sa longueur, ce qui ne rimerait plus à rien, l’objectif étant que je sois protégé un tant soit peu des projections venant par en-dessous.

J’ai donc commandé le même garde-boue arrière, que j’espère pouvoir installer après l’avoir adapté afin de pouvoir l’insérer entre les fourreaux de la fourche. Mais c’est pas gagné et je crains un os de dernière minute.

Par ailleurs la pompe, partagée entre plusieurs vélos, va trouver place le long du fourreau droit de la fourche où elle sera plus discrète et ne cassera pas la ligne du cadre.

26-11 : pour lire la suite, cliquer ici

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